Le cadeau qui n’a pas de prix

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Je viens de terminer le premier stage de ma tournée, à Paris. Deux jours intenses dans la douceur et la bienveillance, la joie et la tristesse, parfois, mais toujours dans cette complicité qu’un stage crée spontanément par les partages de chaque participant, partages qui rejoignent souvent plusieurs autres personnes, créant des liens éphémères de proximité, presque intimes. Une des participantes a même qualifié avec tendresse cette rencontre de « groupe de frangines ». J’aime beaucoup ce terme sympathique qui reflète si bien l’ambiance de ce week-end et de la majorité des stages, d’ailleurs.

Après des années à assister divers thérapeutes, après des années à me faire dire par mes amis et connaissances d’en animer moi-même, je me suis finalement lancée seule. Le cheminement a pris quelques mois avant que la vie ne m’y pousse mais je suis arrivée au stage, samedi matin, le coeur en paix et en joie d’être là. Pas de panique, pas d’angoisse, juste la présence paisible d’être là où je devais être, et cette présence a été celle qui m’a animée tout le week-end.

C’était le premier stage que j’animais seule. Pourtant, je me suis fait la réflexion tout au long du week-end que j’avais l’impression de faire ça depuis des années, comme si j’avais toujours animé des stages. J’étais bien, à ma place et heureuse de cet état paisible.

Mon cadeau, mon « paiement », qui n’a pas de prix, : le sourire de chaque participante en quittant le stage le dimanche soir. La lumière dans leurs yeux. Le senti d’un coeur plus en paix qu’à l’arrivée, qui repart sur la route de la vie quotidienne avec des réponses, des outils, des points de repères, des intentions et des décisions quant à un avenir plus heureux qui a commencé et qui est tout à créer.

Pour moi, sentir et voir cette lumière et ces sourires n’a pas de prix. C’est un cadeau inestimable, celui de savoir que je suis à la bonne place et que j’ai pu ainsi guider quelques personnes simplement en partageant qui je suis, ce que j’ai appris et compris de la vie, ce qui fait partie intégrante de ma vie. Je n’enseigne pas grand chose mais je fais vivre car c’est ainsi que j’ai toujours appris, compris et pu intégrer les données afin de les appliquer dans ma vie. On ne peut pas partager pour permettre à d’autres de cheminer si on n’a pas soi-même compris, guéri, intégré… qu’on ne vit pas ce qu’on partage et enseigne.

Nouvelle étape

Le voyage à Paris s’est achevé ce matin. J’ai pris le train et suis maintenant dans la région d’Arras, dans la campagne. Je suis contente d’avoir quitté Paris, cette ville magnifique en architecture mais insupportable pour moi. Trop de bruit, de gens, de promiscuité, d’odeurs, d’humidité, de lourdeur, de noirceur aussi. J’adore Paris quand il fait beau et que j’ai le temps d’aller m’y balader pour contempler les beautés de son architecture et de son histoire mais pas longtemps. J’étouffe vite…

C’est la raison qui m’a fait quitter la Suisse, d’ailleurs, après cinq ans à vivre dans un studio sans soleil durant mes études. Je ne comprendrai jamais comment tant de gens préfèrent s’entasser dans une ville où tout le monde vit les uns sur les autres alors qu’il y a tant de place en-dehors et dans le monde…

Ceci dit, même si, pour moi, Paris est invivable, c’est quand même une ville magnifique de diversités culturelles. Je vous en laisse quelques images…

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De tout coeur,

Dominique Jeanneret

NOTE : © Dominique Jeanneret sur tous mes articles. Il est cependant possible de reproduire tout ou partie de mes articles à la condition d’y ajouter ma signature et le lien vers ce site, soit : Dominique Jeanneret, www.omvoyages.net. Merci de respecter ainsi mon travail.

Un commentaire :

  1. Tellement vrai ce que tu dis. Je me dis toujours que les humains sont bêtes de s’entasser les uns sur les autres en ville, dnas les bouchons, la puanteur, alors qu’il y a tant de place sur la planèete qui reste à habiter.

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