La peuffe à Neuch’


par une Suissesse qui vit au Québec (de passage en Suisse) 😉

J’ai grandi à Neuchâtel sous la peuffe. Il était rare que nous ayons vraiment de belles journées de soleil, surtout de l’automne au printemps. Le temps était plutôt grisouille et souvent morose, pluvieux l’hiver. Rare était la neige au bord du lac de Neuchâtel.

Quelques centaines de mètres au-dessus de la ville, au Val-de-Ruz, on était cependant souvent au-dessus de la peuffe, avec grand soleil et avec de la belle neige blanche en hiver, comme au Québec ou presque (à la T’Chaux, c’est comme au Québec pour de vrai, froid et enneigé longtemps !).

La peuffe, c’est un mot d’argot suisse et savoyard pour parler du brouillard, comme celui dans lequel je suis entrée hier matin en revenant du Val-de-Ruz (photo) ! C’t’assez impressionnant car, une fois d’dans, on n’y voit p’us rien à que’ques mètres en avant !

Quand je suis arrivée au Québec, j’ai tellement apprécié ce soleil qu’on a souvent là-bas ! Je me souviens quand j’ai ouvert les volets le lendemain de la première «bordée de neige» de mon premier hiver là-bas : tout était blanc, lumineux, et le ciel d’un beau bleu, comme dans les Alpes. C’est ce qui m’a fait aimer l’hiver au Québec !

Peuf, peufe, peuff, peuffe [n. f.]
1. Poussière ; brouillard. Du vieux français pousse, « poussière », avec mutation de s en f.
2. Par analogie (souvent écrit peuf, peuff pour faire moderne) : neige poudreuse.

Voilà pour le petit cours de patois du jour 😉

Au fait, vous avez rangé votre chni dans le cagnard pis passé la serpillère sur les carrons ?  Quand vous aurez fini, une bonne quouetche vous attend !

Allez, à +, bisous, t’cho !

Dominique Jeanneret
Thérapeute, organisatrice d’évènements et voyages en conscience, et globetrotter

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