C’est quand on sent la fin du voyage arriver qu’on commence à se demander si on a envie ou pas de rentrer à la maison. Pour ma part, la réponse est actuellement « oui et non ». Oui parce que j’ai envie de me retrouver dans mes affaires – quoiqu’elles ne me manquent pas vraiment – et avec mon auto pour pouvoir bouger plus facilement. Non parce que j’ai l’impression que je pourrais vivre ainsi longtemps, simplement de passage dans des endroits et avec des gens différents.
Me balader en transports publics me permet de prendre le temps d’observer, de méditer, d’apprécier des choses que je ne ferais pas si je conduisais une auto, sauf que je trouve parfois lourd mon sac à dos !
Etre satisfait de ce que l’on a, un des « secrets » de l’abondance
Je vis avec peu de vêtements et d’objets et je ne peux pas en acheter car ma valise est déjà très pesante. Pour animer mes stages, j’ai quelques objets et livres qui pèsent lourd et prennent de la place.
C’est un sentiment spécial, chaque fois que j’ai envie de m’acheter quelque chose, d’avoir cette petite voix qui me dit « Tu ne peux pas l’amener avec toi, tu en as déjà trop! » alors je lâche prise et me rends compte que, finalement, ça ne me manquera pas. D’autre part, si je décide de m’acheter un chandail, par exemple, je suis consciente que je vais devoir laisser quelque chose derrière moi
Ce qu’on n’avait pas prévu d’avoir avec soi ne manque pas et on peut vivre très bien avec peu. La seule chose qui me manque est de ne pas pouvoir changer de style de vêtements de temps en temps. Je suis quotidiennement en pantalons et t-shirts et j’aimerais bien avoir d’autres choses à mettre, plus « féminins », qui sont au Québec. Là encore, je me dis que j’ai ce qu’il me faut pour être bien, je lâche prise et apprécie le fait que j’ai quand même des vêtements dans lesquels je me sens bien.
Se satisfaire de ce que l’on a ramène à l’essentiel, au moment présent et à apprécier la vie avec simplicité et légèreté. C’est une des clés du Bonheur et de l’Abondance.
Je vous invite à faire l’exercice, chaque fois que vous avez envie de vous acheter un objet, de vous demander si vous en avez vraiment besoin et s’il va vous manquer si vous ne l’achetez pas. Pouvez-vous vous en passer ou éventuellement améliorer un objet que vous avez déjà à moindre coût plutôt que de le remplacer ? Un des « secrets » de l’abondance est justement de ne pas dépenser inutilement son argent et d’apprécier ce que l’on a.
Le temps rapetisse
Dans trois semaines, je serai de retour au Québec. D’ici là, une des étapes de mon voyage se terminera vendredi prochain quand je quitterai la Suisse. Lundi qui vient, une autre étape va se terminer quand je quitterai Neuchâtel, la ville où j’ai grandi et où j’y ai notamment retrouvé des amies d’enfance. Dimanche soir, je vais justement en rencontrer une avec qui j’ai fait mon lycée. On passait des heures et même des nuits blanches à discuter psychologie et philosophie.
Sauf que, quand la fin du voyage arrive, on dirait que le temps rapetisse. J’ai moins de temps pour reprendre mon souffle entre les rencontres si je veux avoir le temps d’être avec toutes les personnes que j’ai envie de voir ou revoir avant mon départ. C’est la même chose à chaque fin de séjour. Une petite mélancolie douce s’installe car j’aimerais avoir plus de temps pour voir ou revoir du monde mais le temps est maintenant compté et je profite de chaque instant avec les personnes que j’aime.
La question de savoir si je reviendrais vivre en Suisse se pose aussi alors invariablement car j’apprécie toutes ces rencontres. Je sais cependant aussi, pour l’avoir vécu, que si je revenais vivre en Suisse, toutes ces personnes ne seraient pas forcément là tout le temps et j’aurais quand même à me refaire une vie et un réseau social.
Pour le moment, la réponse est toujours « non ». Je ne pourrais pas vivre entassée dans des maisons collées les unes sur les autres ou dans un grand bloc comme les gens le sont ici. J’ai besoin de mon espace et de ma liberté et la Suisse est trop compacte pour moi. Il y a aussi beaucoup trop de lois coinçantes en Suisse – pas le droit de faire ci, pas le droit de faire ça -, ce qui commence à me faire peur aussi au Canada avec le Premier Ministre que nous avons qui nous en colle à qui mieux mieux. L’état policier commence à se faire sentir et ça me dérange beaucoup, tout comme beaucoup de mes concitoyens. M’enfin… je vis et fais avec sans forcément vivre dedans.
Prochaines étapes
La fin de ce voyage approche et il me reste encore beaucoup de choses à faire et à voir ainsi que de belles rencontres en vue. Les trois prochaines semaines seront aussi bien remplies :
Fribourg, Genève, Toulouse : diner-rencontre amical le vendredi 7 novembre, vous êtes bienvenus !, Carcassonne, Montpellier – diner-rencontre amical le mercredi 12 novembre, vous êtes bienvenus !, Paris : deux jours et avion du retour pour le Québec.
Encore quelques beaux articles à venir pour vous faire découvrir ces belles régions d’Europe !
A très bientôt !
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Dominique! Savais-tu qu’il y a des sacs -à-dos sur roulettes. Et des livres numérisés sur un I-Pad air sont moins pesants…
La pensée au bas de la page résume bien la voie que nous devons emprunter présentement pour nourrir la joie, l’émerveillement et se concentrer sur le bonheur. Aucun état policier, aucune loi martiale, ni aucune peur ne peuvent exister si chacun et chacune de nous nous concentrons sur la joie de vivre du moment présent. Donc , tes récits aident surement plusieurs personnes à élever leur vibrations et à sortir de la peur. Ne t’en fait pas Dominique, je fait des lectures sur ce qui se passe sur la planète depuis 4 ans et je peux affirmer qu’il n’y rien à craindre pour l’avenir. Nous sommes sur une lignes de temps positive pour l’ensemble de la planète.
Merci Guy, oui je sais tout ça concernant bagages et livres 😉
Effectivement, je sens aussi que nous sommes vraiment sur un chemin de beauté et de bonheur moi aussi !
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