Apprécier le moment présent tout en préparant un nouveau voyage

Ruelle de Montréal

Peinture dans une ruelle de Montréal

Mon billet d’avion est pris : départ le 16 septembre pour Paris. Arrivée le 17 (avec le décalage horaire, on arrive le lendemain !). Train jusqu’à Neuchâtel en Suisse où je passerai une semaine en famille et amis avant de prendre le train pour Namur le 24 septembre. J’arriverai à la Ferme de Vevy Wéron à Wépion en soirée pour animer le premier stage de cette nouvelle tournée de stages de développement personnel.

Retour au Québec en mars 2016. Six mois de voyage. Europe puis Sri Lanka, peut-être Inde et/ou Thaïlande (ou autre, je ne sais pas encore). Je terminerai par le Maroc en mars où je vous invite pour un voyage de ressourcement avec mon ami Martin. Quoi de mieux que de terminer l’hiver par un beau voyage sous le soleil ? Le retour au Québec sera moins dur 😉

« As-tu hâte de partir ? » me demandent certains de mes amis. Oui et non. Depuis mon retour en avril dernier, le printemps et l’été furent bien remplis, à travailler 7/7, à déménager deux fois et mettre toutes mes affaires en entrepôt, à vivre beaucoup d’émotions aussi : travail sur ma dépendance affective, changements de lieux, et mon chat qui est mort le 3 août dernier. Deuils… et renaissance.

J’aimerais retourner passer un mois en Norvège comme l’an dernier pour me recharger les batteries mais je n’en ai même pas le temps ! La lumière et l’énergie de ce pays m’ont vraiment séduite et ce séjour m’a fait grand bien.

Je vis à Montréal depuis mi-juin, un retour dans cette ville que j’aime beaucoup après 21 ans loin d’elle… pour me rendre compte que, même si j’aime y vivre et que j’aime la proximité de tant de choses, et d’amis, les énergies y sont lourdes et plombantes. Je ne reviendrais pas y vivre définitivement. L’an prochain, à mon retour de voyage, ce sera retour à la nature !

Vivre avec peu et légèreté

Depuis l’an dernier, depuis ma première tournée de trois mois en Europe, j’ai pris goût à vivre avec presque rien. Quelques vêtements, quelques affaires… Je me sens tellement plus légère. Je pense à tout ce que j’ai en entrepôt et je n’ai même pas envie d’y retourner.

En me délestant de tout ce matériel, j’apprécie la simplicité de vivre. Le fait, aussi, de partir en voyage et de ne plus avoir de logis à moi fait que, quand je passe dans un magasin où je pourrais avoir envie de me trouver une raison d’un besoin pour acheter quelque chose, et bien, je n’achète rien ! L’argent sert à d’autres choses, d’autres activités, d’autres voyages.

N’avoir rien à acheter, n’avoir besoin de rien, surtout – c’est ça que ça me fait prendre conscience à chaque fois – me ramène invariablement à la simplicité, même pas volontaire. Même si j’avais eu maison, est-ce que j’aurai eu besoin de ça ? Pas sûre. Je n’ai vraiment pas besoin de ces choses.

La société de consommation veut combler des besoins que nous n’avons souvent même pas mais qui les crée. En n’achetant rien, j’apprends à me ramener à moi, à mes propres besoins, et apprécier tout ce que j’ai déjà : la santé, les amis, la famille, un toit pour vivre, et faire ce que j’aime, comme voyager et animer des stages avec tout mon amour et mon enthousiasme car j’aime tellement…

Que me manque-t-il ?
En soi, rien. Je suis bien et heureuse de tout ce que j’ai créé dans ma vie et ce que je continue de créer.

Qu’aurais-je envie de plus ?
Un compagnon de vie pour partager tous ces beaux moments. C’est tout. Je ne rêve même pas à la maison à deux, même si je sais qu’elle est sur mon chemin; même pas au millions de $ que je pourrais avoir dans mon compte en banque. Je rêve plus, pour le moment, de vivre ces moments de bonheur à deux, à découvrir le monde et animer des stages, écrire des articles et prendre des photos. Vivre dans le moment présent, tout simplement, avec une infinie gratitude pour tous les cadeaux que la vie m’apporte = pour moi-même puisque c’est moi qui m’offre ces cadeaux en les manifestant 😉

Du coup, cette situation de vie me fait apprécier ma vie à Montréal tout en préparant mon prochain périple. Je découvre ou re-découvre des restos que j’aime, des endroits adorables, de la nature en pleine ville, et je côtoie beaucoup de beau monde et d’amis. Je me « rattrape » pour les 16 ans passés à Québec à m’ennuyer parce que je n’arrivais pas à me créer un cercle d’amis. Il semble être toujours resté à Montréal et y grandit encore plus. J’aime beaucoup Montréal et les amis avec qui je partage de beaux moments. Ma famille est ici.

Sur ce, je vous laisse. Je vais participer à un stage de Biodanza ce week-end. J’ai découvert ce printemps et j’adore. Cela me fait un grand bien de bouger et d’être en contact avec toutes ces belles personnes dans un total non-jugement, l’accueil et… la joie !

Je vous laisse avec quelques photos de Montréal…

PS : si vous avez envie de participer à un de mes stages, vous avez tous les détails par ici !

Bon week-end !

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