Première étape, premier départ

Solo-travel1C’est parti ! Euh…. en fait : je suis partie !
Ça y est : je suis en voyage, enfin presque.

J’ai accueilli hier une jeune famille de 3 enfants à qui j’ai donné les consignes et les clés de l’appartement. Je venais de terminer d’enlever les choses plus personnelles et nettoyer. Juste avant qu’ils n’arrivent, j’avais regardé toutes les objets que je laisse et je m’en suis sentie complètement détachée. Ce n’est que du matériel, après tout. J’étais bien prête à partir, à prendre mon baluchon de vagabonde-sans-domicile-fixe pour les mois à venir.

J’ai quitté hier Wendake, près de Québec, mes valises dans le coffre de l’auto, pour me rendre dans les Laurentides assister Ma Premo à un atelier de tantra. Lundi, je descends à Montréal et mercredi, je m’envole pour la Norvège.

Depuis janvier, quand j’ai «reçu le message» d’aller passer trois mois en Europe, puis en mars quand j’ai pris mon billet d’avion, il me semblait que ce jour était si loin tellement j’avais hâte de partir. Pourtant, ce jour est arrivé hier et il me semble que c’était la semaine passée que j’ai pris cette décision.

Le temps n’existe pas. Il avance tout le temps. On ne peut jamais l’arrêter ou l’accélérer. Il arrive parfois qu’on vive une situation dans laquelle on aimerait rester pour l’éternité mais le temps avance, impassible.

L’éternité est dans le moment présent. Dans ces moments uniques de béatitude et de sérénité où on a l’impression que le temps s’arrête. La seule façon d’arrêter le temps est d’être dans cet état de méditation du moment présent en permanence…

Je ne peux plus reculer. Je ne peux qu’avancer. L’avion m’attend mercredi. Mon ami m’attend en Norvège. Les participants à mes stages m’attendent. Ma famille et mes amis ont hâte de me voir et moi aussi.

Même si on voulait aller plus vite ou freiner le temps, le temps n’arrête jamais de nous faire avancer. Immuable et stoïque, il nous pousse toujours à aller de l’avant… vers nous-mêmes…

Voyager est une quête de vision, au même titre qu’un séjour seul sur une île durant plusieurs jours sans nourriture. Certains ont besoin de bouger pour retourner à soi, d’autres de s’immobiliser. Chacun a sa façon de se retrouver quand il en est le temps…

La clé : voyager dans le moment présent pour apprécier… et s’apprécier.

Dominique Jeanneret

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6 commentaires :

  1. Comme disait Paulo Coelho, il y a 2 sortes d’écrivains : ceux qui ont l’imaginaire dans la tête et le décrivent et ceux qui doivent expérimenter la vie pour la décrire.
    Bonne route,
    Sarah

  2. Enjoy ta nouvelle vie ! J’adore la mienne sur les routes Je te souhaite plein de nouvelles rencontres, des retrouvailles intéressantes, des expériences riches et beaucoup de succès.

    • Merci chère, je suis heureuse que tu aies ainsi trouvé ton beau chemin sur les routes toi aussi ! Au plaisir d’une rencontre quelque part et beaucoup de succès et de bonheur à toi aussi !

  3. Dominique je te souhaite le plus beau et le plus gratifiant des voyages. La phrase que j’ai surtout aimé c’est…. »….immuable et stoïque, il nous pousse toujours à aller de l’avant……vers nous-mêmes ». Quelle belle vérité!

    🙂 🙂 :)….heureuse de t’avoir connue par l’entremise de cette conférence avec Don Marcellino même si ce fut bref et social, j’avais l’impression qu’on s’était toujours connu. Merci pour ta simplicité et ton approche!

    Que de Bonheur et de Belles expériences je te souhaite!

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